Le casque de chantier, nécessaire et indispensable

Un casque de chantier

Le casque de chantier, nécessaire et indispensable

Un casque de chantier est imposé dans certains lieux. Les secteurs du BTP ainsi que de l’industrie exigent son port pour des raisons de sécurité et pour écarter tout risque de blessure à la tête.

Le casque de chantier : de quoi s’agit-il ?

Un casque de chantier est destiné à protéger la tête des dangers liés au travail dans le BTP et l’industrie. Pour ce faire, il est constitué de 3 éléments :

  • une coque rigide qui dévie les objets risquant de chuter sur le crâne tout en préservant ce dernier des abrasions ;
  • une coiffe laissant un espace entre le crâne et la coque (amortisseur antichoc) ;
  • une garniture composée du tour de tête, de la sangle et de la serre-nuque.

Il a été perfectionné lors de la Première Guerre mondiale pour protéger les soldats des projectiles. Auparavant, il fut en effet fabriqué en métal. Les militaires allemands en étaient équipés et leur modèle était fait en cuir. Aujourd’hui, le casque de chantier est en matériaux composites légers (fibre de verre ou de carbone, kevlar, etc.).

Le point négatif que l’on peut accorder à cette protection crânienne est le fait que le casque de chantier ne protège que la partie haute de la tête. À titre d’exemple, en cas de chute d’une pierre, il réduit les risques de traumatismes liés à celle-ci.

Mais, le casque de chantier est néanmoins une sécurité en cas de projection de matières liquides ou corrosives. En plus, il est conçu de sorte à s’adapter à la forme du crâne de son utilisateur. En ce sens, lors du choix, il faut donc considérer les caractéristiques comme le poids du casque, sa taille, son harnais et même son entretien.

Lorsqu’il est régulièrement utilisé, un casque de chantier doit faire l’objet d’une vérification et d’un entretien réguliers. S’il présente un dommage, il faut le remplacer. Un examen systématique, comme après un travail, est ainsi nécessaire pour identifier toute fissure ou fente pouvant le fragiliser. D’ailleurs, des normes ont été prévues pour fixer les conditions d’utilisation.

La règlementation et les normes inhérentes au port du casque de chantier

Les règles et normes concernant les casques de chantier déterminent les exigences sur les matériaux de conception et les méthodes d’essai employées lors des tests de conformité. Elles sont essentielles pour régir le respect par rapport à la résistance aux chocs et aux flammes, à la pénétration, à la chaleur et au froid, à l’électricité, aux contraintes physiques et au métal en fusion. Il est souvent préconisé pour les travaux d’extérieur pour éviter les accidents graves.

Pour donner quelques idées, la norme EN 14 052 fixe la conception des casques de protection haute performance, la EN 812 régit celle des casques anti-heurt et la EN 50 365, celle des casques isolants. Et le marquage « CE » est obligatoire pour tout casque de chantier. Pour se renseigner sur toutes les informations concernant ces normes, il suffit de se référer à l’agence AFNOR ou Association française de Normalisation.

Par ailleurs, pour trouver des casques qui répondent aux règles et normes qui régissent leur conception ettest, divers fournisseurs d’équipements de protection existent en France, à l’instar de France Sécurité.

La durée de vie d’un casque de chantier

La durabilité et la longévité d’un casque de chantier dépendent des matériaux le constituant, des conditions d’utilisation et d’entretien. Dès qu’il change de teinte, qu’il présente quelques détériorations, fissures, déformations ou quelques filaments causés par le défibrage, ou a subi un choc violent, le remplacement est de mise.

La durée de vie d’un casque de chantier dépend aussi des critères de production qui déterminent la période ou la date d’usage. Les informations correspondantes sont sur la notice que le fabricant fournit avec le produit.

Chaque casque de chantier doit obligatoirement signifier à son utilisateur la date de sa fabrication (et non de péremption). Les modèles respectant les normes NF sont spécifiés de la date de fin d’utilisation qui varie selon la matière qui les compose. Ceux en polyester renforcé ont une durée de vie de 5 ans maximum. Ceux en polyamide ou en polycarbonate peuvent être uniquement utilisés pendant 2 ans et ceux en polyéthylène ou polypropylène, 3 ans seulement.

Toutefois, il est évident qu’un casque de chantier n’arrive à sa fin de vie théorique que si son utilisateur effectue régulièrement son entretien et qu’il en prend soin. Ainsi, un nettoyage fréquent avec un nettoyant adapté est nécessaire. Quant à l’entreposage, un endroit frais, à l’abri du soleil et de l’humidité est indispensable pour maintenir le matériau en état.

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